Les spermophages (1) - La fête foraine
Je ne suis pas sûr d'aimer les fêtes foraines. Tellement de monde, tellement de bruit. Je crois que je n'y ai que de mauvais souvenirs. La fois où j'ai cassé mes lunettes dans les auto-tamponeuses, la fois où ... Tiens, les machines à sous, et ce fameux grapin que j'ai testé plusieurs fois, y perdant systématiquement mes précieux euros. Que d'arnaques! Oh! Un atroupement devant un forain qui fait l'article, qu'est-ce donc?
_ ... Etre fantastique. Homme? Animal? A vous de voir! Mi-homme mi-loup, il a une force surhumaine et une capacité d'observation à couper le souffle! Gross est un spectacle que vous n'êtes pas prêt d'oublier! Vous hésitez encore? Et bien, laissez-moi vous dire que nous vous le présentons entièrement nu! Ah, la dame me paraît décidée, avancez vous Madame!
Une grosse dame suivie de deux jeunes femmes blondes s'avancent vers le guichet. D'autres gens arrivent et forment une queue. Malgré les quinze euros demandés, ils ont l'air décidés à voir. Bon, je ne vais pas être venu sans rien faire ni rien voir, examinons ceci et après je me rentre. En m'avançant je vois l'affiche, on y a dessiné sommairement un homme à tête de loup. Je souris en revoyant l'empres-sement de cette grosse dame et de ses deux filles blondes bientôt aussi larges qu'elle!
Voici que le spectacle commence. Deux gars costauds en salopette apportent sur l'estrade un homme nu au physique très particulier. Je dirais qu'il a une trentaine d'années. Il est vraiment très très poilu. Un pelage noir couvre l'intégralité de son corps avec des poils encore plus longs sous les aisselles et au niveau du pubis. Il est hyper musclé. Je crois que j'ai jamais vu quelqu'un d'aussi baraqué. Les trapèzes et les deltoïdes en particulier sont volumineux, noueux. Ca lui fait un torse en "V" impressionnant. Comme il n'est pas très grand, ça fait un look "trapu". Et des cuisses! On distingue les quatres faisceaux des quadriceps. Il les tient légèrement arquées ce qui accentue un look "canin". Ce sentiment de puissance qui se dégage de lui me donne comme un coup dans le ventre. Est-ce que j'ai peur?
Il a l'air de chercher quelqu'un dans la foule. Son visage est celui d'un homme qui aurait une machoire vraiment proéminente avec un nez carré comme la truffe d'un loup. D'où son surnom j'imagine. Ca donne un aspect très viril. Une barbe noire, très drue, recouvre ses joues. Dans ce visage buriné, ses yeux ressortent et m'hypnotisent. Maintenant j'ai l'impression qu'il m'observe et me détaille aussi. Je détourne le regard. En vérité, à la fois il me fait peur et à la fois je crois que j'ai envie de le connaître davantage. Je le regarde à nouveau et croise encore ses yeux, il y a comme quelque chose de très doux en lui. Ses babines se redressent et il me montre ses dents. Je lui souris aussi, essayant de dompter ma peur devant de telles canines. Je ne peux m'empêcher de baisser les yeux pour observer entre ses cuisses. Il est nu mais son sexe est caché dans une gangue de poils comme celui des chiens.
Monsieur Loyal entre en piste et, après son boniment, nous présente une barre de métal de bien deux mètres de long. Il me semble qu'il échange un regard avec Gross et que celui-ci me désigne d'un doigt griffu.
_ Monsieur, accepteriez-vous d'en tester la solidité?
Après avoir espéré que ce soit quelqu'un d'autre, je dois bien me rendre compte que je suis le seul homme au premier rang. Il m'invite à m'avancer d'un geste de la main. Je m'approche, bien décidé à ne pas rester longtemps sous les regards. J'ai horreur de me donner en spectacle. L'assistant me présente la lourde barre. Je la saisis, je la serre très fort dans mes poings avec la ferme intention de tester réellement la possibilité de la tordre.
_ Je pense pas que t'y arrives!
Hurle un mec sur ma gauche et je me rends compte à quel point je suis ridicule, freluquet comme je suis. Le rouge me monte au visage instantanément.
_ Est-ce que vous n'auriez pas besoin d'un petit remontant monsieur? me demande Monsieur Loyal
Il tient une assiette contenant ce qui me semble être du caviar. Je n'en ai jamais goûté, c'est l'occasion, et puis, ça fait partie du spectacle. Je joue le jeu:
_ Je pourrai tordre la barre après avoir avalé ça?
Eclats de rire. Je ne sais pas trop si on rit de ma blague ou si on se moque de ma naïveté.
_ Nous allons bientôt le savoir...
Je pose la barre par terre et me saisis de l'assiette et de la cuillère qu'il me tend. Ce sont de petits oeufs très noirs et très durs agglutinés ensemble. Je les avale tout ronds. Ca a un goût très fort de crustacés. Je lui tends l'assiette vide, il me sourit:
_ Comment vous sentez-vous Monsieur?
_ Nous allons bientôt le savoir... (rires)
Je ramasse la barre. Elle ne me paraît pas moins lourde que tout-à-l'heure... J'essaie à nouveau de la tordre. Le public est hilare. Bien sûr, je n'y arrive pas. Je rougis encore. J'avoue y avoir cru... J'entends un souffle derrière moi. Gross vient de se rapprocher. Me voici écarlate sur scène et j'en ai plus que marre de me retrouver, comme à quinze ans au collège, encore la risée à cause de ma faible constitution. Je rends la barre de métal et, pour me donner une contenance, me tourne vers l'homme-loup pour le saluer. Il n'a pas l'air méchant, son regard m'attire. Il semble me dire ''Viens!'' de sa main griffue. L'occasion pour moi de leur prouver ma valeur? Je me rapproche de lui. Soudain, d'une détente de ses pattes arrières, il me saute dessus. Pris de panique, je me retourne pour m'enfuir. Je le sens qui s'abat sur moi me mettant à terre. Douleur de mes genoux qui cognent sur le sol. J'essaie de me relever mais il est vraiment très lourd. Je cherche du regard les gens du cirque, le temps de voir Monsieur Loyal s'enfuir derrière le rideau du fond. Contre mon oreille, son souffle est très chaud:
_ Bouge pas! Tu as un très beau sourire et je voudrais pas te faire de mal...
Sa voix, très grave, est comme un grognement. Il se relève, bloquant seulement mes jambes avec les siennes. J'hésite à en profiter pour m'échapper. D'un coup de griffe, il lacère mon fut au niveau de ma raie dans un cri rauque. Je hurle de peur mais il ne m'a pas fait mal. De nouveau il s'abat sur moi, plaquant son corps contre le mien. Je sens ses poils qui me chatouillent l'entrefesse (il a donc aussi déchiré mon boxer!). Je prends peur, je me débats de toutes mes forces, je hurle. Mais il me maintient fermement de toute la force de sa musculature. Alors il approche sa main velue de ma joue et me caresse doucement le visage et le cou. J'arrête de crier mais mon coeur bat à cent à l'heure. Je sens une piqûre dans ma fesse et de nouveau sa voix rauque:
_ Je veux pas que tu aies mal, je veux pas que tu aies peur...
Je sens ma tête qui tourne, mes oreilles qui bourdonnent. Allongé sur le ventre en appui sur mes avants-bras, je regarde autour de moi. Les gens ont un air catastrophé. La grosse dame pointe son doigt en direction de Gross. Où sont les gens du cirque? Je sens son sexe qui grossit contre la raie de mes fesses. Sa chaleur me donne un coup au coeur. Je me raidis. Et puis je m'apaise. Le monde extérieur semble s'éloigner. Je suis dans les vapes. Je me sens bien. Mais vraiment! Heureux d'être là. Etre sur scène, avoir surmonté ma peur. J'ai envie de sauter de joie! D'une main poilue, Gross écarte mes fesses. Son pénis dur et humide glisse à l'intérieur de ma raie puis frotte sur mon anus. Il serre ses bras autour de moi. Je me sens comme enveloppé de tendresse. Sa bite coule contre mon trou, un liquide chaud. Il appuie. Il pousse. Cela me paraît comme irréel. Il va m'enculer? Soudain j'ai mal au cul. Je sens qu'il rentre en moi. Sa bite toute chaude avance lentement. Je suis bien. Il me serre encore dans ses bras. Enfonce encore un peu sa bite. Frottement de ses couilles chaudes et velues entre mes fesses. Je pars dans ma tête...
Je reprends conscience. J'ai dû m'endormir. Combien de temps? Il est toujours sur moi. Douceur de son corps chaud et velu. Ca me fait comme une présence rassurante. Je suis nu, mon T-shirt en lambeaux. Je sens entre mes fesses qu'il est gros en moi. Je me rappelle avoir eu conscience un moment dans ma somnolence des gens du cirque qui évacuent la salle. Et effectivement la salle est vide. Gross dort aussi? Je me sens reposé. Je remue. Il bouge aussi et, d'un grognement chaleureux et lent:
_ Tu te réveilles bébé? Tu es bien comme ça? Tu as dormi longtemps tu sais...
_ ...Je n'ai plus mal...J'ai rêvé?...C'était bon...
_ Cool... Les ovules ont dû descendre dans tes intestins maintenant... Je vais les arroser avec ma laitance... Je vais te féconder. Tu veux une autre piqûre ou tu veux jouir comme un gay?
Je ne suis pas sûr de comprendre. Je me suis toujours considéré comme hétéro mais je me suis souvent dit qu'un jour j'essayerai avec un gars. Pour voir... Et, en vrai, je suis bien avec lui. D'une petite voix:
_ Comme un gay
_ Mmmmmh... Parfait! (vicieux)
Doucement, il fait coulisser sa bite dans mon cul. En arrière, en avant, en arrière, en avant, lentement. J'aime bien quand il l'enfonce à fond, ça cogne contre un endroit sensible. C'est bon.
_ C'est normal c'est ta prostate bébé...
J'adore sa voix grave... Il accélère petit à petit. Maintenant, il donne de grands coups au fond de mon cul. Je bande. J'ai envie de jouir... "comme un gay". Il se donne à fond. Il tape à toute vitesse. Il est en sueur. Ca sent le bouc. Sa respiration est rapide. Je sens la jouissance qui monte. A chaque fois qu'il tape ça monte un peu plus. Je vais...
_ Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah!
Je jouis dans un cri. Il se bloque au fond de mon cul et
_Ooooooooooooooooooooooooooooooooooooh!
pousse un râle très particulier, expression d'un bonheur indescriptible. Je sens qu'il éjacule en moi. Mon plaisir se prolonge pendant un long et doux moment tandis qu'il coule en continu dans mon cul. Soudain, la jouissance me saisit à nouveau. Un nouvel orgasme. Je pars...
Je reprends petit à petit mes esprits. Il est toujours gros en moi. Il coule encore. Sa laitance... Ca dure longtemps. Tant que mes yeux finissent par se fermer.
On s'est endormis l'un contre l'autre. Je crois qu'on s'est réveillés en même temps. On s'est levés. On savait pas trop quoi faire. Machinalement, je me suis enroulé dans une couverture qui trainait sur l'estrade. Il m'a pris dans ses bras chauds. C'était super doux. Il m'a dit "Je m'appelle Gross et tu portes ma progéniture". J'ai pas compris. Et puis comme un robot je suis rentré chez moi. Voilà. Je me sens éreinté. Je vais aller me coucher. Je crois que je regrette de pas être resté avec lui.
Ceci est un extrait de Après ça, ils obéissent... - Nouvelles érotiques gays bien sales, disponible (papier ou numérique) sur https://payhip.com/psyl