Testostérone (2)

la bonne odeur de transpi des aisselles du mâle




Je regarde mon ami Sirus. Son visage est inondé du soleil qui brille. Une bonne idée de venir boire un verre en terrasse pour l'aider à faire le point. Je ne peux m'empêcher, comme le font ces applis pour smartphone, de l'affubler en pensée d'un groin de cochon. Mais je reprends vite mon sérieux, comme vous, la suite de son histoire m'intéresse. Comptez sur moi pour continuer de l'interroger et de tout vous dire:

_ Il t'a donc sodomisé une deuxième fois ?

_ Oui, mais la deuxième pénétration est totalement différente de la première. Aucune douleur, aucune résistance: à quatre pattes, je m'ouvre tout de suite en grand pour qu'il rentre facilement. Six centimètres de diamètre pourtant! A croire que mon cul est formaté pour lui. Fermement, il enfonce son pénis en moi et immédiatement un bien-être intérieur m'envahi. Ce n'est pas sa queue qui est en moi, c'est moi qui suis autour de sa queue. Il reste comme ça un peu, gros en moi, et je suis bien. Un filet de bave coule tout seul de ma bouche. Ensuite, il bouge et c'est à vif à l'intérieur de mon cul. Je serre les dents tellement c'est fort. Avec ma main je pousse son bassin pour qu'il recule un peu. Il la pince fort pour que je la retire, me saisit par les hanches et s'enfonce d'un coup sec au fond! Je crie! Ensuite il fait des aller-retour réguliers et doux qui m'envoient des vagues de plaisir. Il commente: "- Il est bon ton cul!" Je pousse un petit couinement à chaque fois qu'il tape au fond. A un moment il s'arrête, ne bouge plus. Alors mon cul se resserre sur sa bite et je peux en décrire tous les détails. Je sens sa forme en ogive plus épaisse au milieu. Je sens la grosse veine sur le dessus qui se sépare en deux pour faire un Y à proximité du gland. Je sens la peau retroussée de son prépuce. Il râle de plaisir pendant que mon cul masse son puissant engin. Et puis il se recule, pousse un hurlement de loup grave et puissant et me pilonne de façon très rapide et agressive. Il monte plus haut sur moi et donne des grands coups, sortant presque entièrement et enfonçant ensuite jusqu'au fond. Je crie en cadence. J'ai envie qu'il ne s'arrête jamais. A un moment, je sens nettement son gland se gonfler, du coup la sensation est décuplée, c'est trop fort je crie "Arrête!". Au contraire il accélère encore. Alors, soudainement, l'impression de partir et de mourir de plaisir. Je sens en moi, un jet ininterrompu qui me remplit. Cela dure une éternité. J'ai l'impression que je vais déborder. Je suis plein à ras-bord. Je sens son pénis ramollir en moi. Il m'embrasse le cou et me sussure à l'oreille: "Je reste en toi pour pas que tu te vides, je veux que tu absorbes toute la semence..."

Sirus sourit, plein de la mémoire de ce moment, puis rougit et baisse la tête, conscient de s'être confié peut-être plus que nécessaire. J'essaie de prendre un ton professionnel pour le mettre à l'aise:

_ Je ne suis pas étonné des sensations que tu décris. Ton rectum est maintenant bien plus innervé. J'imagine qu'il s'agit là encore d'un effet de la substance contenue dans son sperme et que tu as ingérée.

_ En ce moment-même, la seule chose dont j'ai envie c'est d'aller chez lui et d'attendre qu'il veuille bien me sodomiser encore.

_ Un tel plaisir est certainement très addictif. Mais si tu le refais, il faut impérativement qu'il mette un préservatif. Les effets de la substance sont cumulatifs. Cela signifie que si tu en ingéres encore, ton corps et ton mental en subiront les conséquences. C'est le médecin qui te parle... Et l'ami aussi :)

_ Le plus raisonnable serait de partir loin maintenant et essayer de l'oublier

_ La décision t'appartient

Nous buvons alors chacun une gorgée de bière, nos regards se croisent et on sourit à notre amitié. Sirus sort son portable vibrant de sa poche et tapote dessus. Je repense à la photo qu'il m'a montrée. Il y est à quatre pattes les fesses à l'air, dévoilant son anus ravagé. Vous vous souvenez? La photo, prise par Aurélien, a eu un grand succès sur son twitter, m'a confié Sirus mort de honte.

_ Aurélien veut venir nous rejoindre, c'est ok pour toi?

J'acquiesce. Je suis inquiet pour mon ami mais à la fois tellement curieux de voir cet Aurélien en vrai. Sirus s'empresse d'aller chercher une autre chaise.

_ Tu appuies aussi sur le poussoir pour mettre davantage de nourriture à sa disposition?

Nous éclatons de rire. Puis nous changeons de sujet mais, régulièrement, je vois mon Sirus qui vérifie que la chaise qu'il a apportée est bien d'aplomb, l'échange avec une autre qui a un coussin, époussette avec sa main la partie de table sur laquelle Aurelien mettra ses coudes... Soudain une main chaude se pose sur mon épaule, une odeur musquée envahi mes narines et ma tête, j'ai le souffle coupé. Il est là. Je lève la tête pour le voir. C'est vraiment un beau jeune homme. Mon regard descend le long de son cou de taureau, admire le relief du deltoïde, confirme la puissance du biceps, remarque la tâche de transpiration sous les bras, arrive sur l'avant-bras velu et la large main qu'il me tend. C'est alors qu'il éternue bruyamment, en rit avant de me tendre à nouveau la main. Il broie la mienne en me fixant d'un regard perçant. Sirus ne le quitte pas des yeux. Alors qu'ils parlent tous les deux, je sens ma tête qui tourne, ma vision qui devient floue. Mon paquet me démange et, moi habituellement si pudique, je le remets en place sans me soucier du regard des autres. Mon corps est parcouru d'un tremblement et je me perds dans mes pensées. Puis je regarde ma main et ne la reconnaît pas. Il semble qu'on ait échangé mes mains de pianiste contre les pognes épaisses et velues d'un turc. Mes poignets sont épais, mes avants-bras bien plus musclés. Je plie le bras et admire mes biceps qui grossissent à vue d'oeil. Je ne sais pas ce qui m'arrive mais je meurs d'envie de regarder dans mon pantalon. Je lève les yeux pour voir si je peux le faire discrètement et croise le regard éberlué d'Aurélien:

_ Sirus, que ce passe-t-il ?

Leurs regards accusateurs sont pointés sur moi. Aurélien est rouge de colère:

_ Sirus, je ne veux pas d'un concurrent! Il faut arrêter le processus! dit-il en montrant mon biceps gonflé

Sirus ressemble à un enfant interrogé sur le texte du poème qui était à apprendre par coeur:

_ Les couilles, tout se passe dans les couilles!

Aurélien se lève d'un bond de sa chaise, son regard désaprobateur ne me quitte pas. Il retire son marcel. Sa poitrine large et velue m'impressionne, il a l'air si déterminé, il me fait peur. Il bande son biceps de façon presque animale. Je me lève, prêt à fuir. Il s'approche lentement en me fixant, met ses mains sur mes épaules. Je les sens bouillantes sur moi. Il me sourit. Je me rappelle des mots de Sirus "Aurélien est un jeune homme peu sûr de lui mais vraiment sympathique." Je me détends et souris aussi. En deux secondes je suis par terre, les mains sur mes couilles qui me déchirent de douleur. Aurélien m'a donné un coup de genou dans les parties tellement fort que cela m'a soulevé de terre.

_ Oh! Ca fait mal hein! ricane-t-il et, frottant son poing menaçant avec le plat de sa main:

_ Sale copieur!

Je suis tétanisé tellement ça me lance. Je me sens très pâle, à la limite de m'évanouir. Sirus se tient devant moi et me regarde. Je veux rentrer chez moi. Je me tourne sur le coté maladroitement, endolori. Mes mains quittent le sol, elles sont de nouveau minces et glabres. Je tente de me relever en poussant sur mes jambes frèles.

_ Maintenant! Hurle Aurélien

Immédiatement je sens la dure chaussure de Sirus faucher mes testicules. En position instable, je valdingue par terre. La douleur est comme une marteau-piqueur. Je ...

Quand je reprends connaissance je suis allongé dans une voiture médicalisée. Un pompier m'applique un masque à oxygène sur le visage. On a retiré mon pantalon et mon boxer et mis un drap sur moi et j'apprécie. Il a le teint mat et une barbe brune, drue et courte, taillée avec soin. Mes couilles sont encore douloureuses. Je pense qu'il a une trentaine d'années. Je prends une grande respiration. Je sens alors que je vais éternuer. Je n'ai que le temps de pousser le masque avant de lui postillonner dessus. Je suis confus.

_ Faites attention merde!

Il a un T-shirt bleu marine avec une ligne rouge horizontale. Je remarque le relief de ses pectoraux et les pointes des tétons. Du col en V s'échappent quelques poils. Il a l'air très agacé.

_ J'en ai jusque-là d'intervenir pour vos rixes! Et je dois vous dire que vous n'êtes pas passé loin de la fracture testiculaire! Un peu plus et je devais vous appeler madame! Bien, vous vous sentez de repartir?

Je ressens ses remarques comme très injustes, moi qui ne me bats jamais... J'ai mal mais, vu son comportement, je n'ai aucune envie de rester. Alors que je vais pour me rhabiller, il se ravise:

_ Attendez, je vous prends la tension pour vérification.

Je lui tends mon bras, dont la maigreur me désespère comme jamais. Il y passe le manchon qui se met à gonfler dans un ronronnement caractéristique. Je le regarde au-dessus de moi. Il est en sueur. Sous son bras, une auréole se forme sous mes yeux. Mon regard est attiré par son biceps. Il est gros comme s'il venait de finir une séance de muscu. Une veine bleue, puis deux autres apparaissent à la surface du muscle, qui se gonfle, comme s'il était branché sur l'appareil à tension. Les avants-bras du pompier s'épaississent et se couvrent rapidement d'une pilosité virile.

_ Ne bougez pas! ordonne-t-il d'une voix plus grave que toute à l'heure

Il fait mine de prendre quelquechose dans un tiroir à ma droite ce qui l'oblige à se coucher sur moi. Son T-Shirt humide de sueur touche mon visage. Les poils de sa toison pectorale me chatouillent le nez. En respirant l'odeur, je repense à la description imagée que m'a faite Sirus "comme dans une chambrée au matin, après que 6 militaires loin de leur copine y aient dormi -et pas que- toute une nuit". Je sens d'un coup une grande chaleur envahir ma tête. Je repense à l'histoire de Sirus. Soudain, je suis pris d'une joyeuse envie de rigoler:

_ Vous n'allez pas me sodomiser tout de même ?!

Il se relève et se positionne entre mes jambes qu'il met sur ses épaules. Il a le regard fixe:

_ Je vais te passer l'envie de déranger les Pompiers pour rien!

J'ai la tête qui tourne. Il relève le drap qui protège mon intimité. J'entends sa respiration qui s'accélère. Je me sens faible. Il fait tomber son survêtement aux couleurs du PSG. Toujours l'odeur forte de sa sueur. Alors qu'il regarde entre ses jambes, je vois sur son visage l'étonnement, puis la satisfaction, puis la fierté, enfin l'excitation. J'essaye de bouger mais c'est comme si j'étais en coton. Il prend alors son énorme pénis dans son poing et le frotte contre mes fesses:

_ Je te confirme que tu nous dérangeras plus pour rien! et il éclate de rire

Soudain ça tourne comme dans un manège, vision floue, son visage déformé au-dessus de moi, douleur anale, brûlure...

Où suis-je? Ses mains chaudes me tiennent les hanches il, m'encule en cadence, je...

Ca tourne...

Pénis qui donne des coups déterminés contre ma prostate, râles virils de satisfaction - Depuis combien de temps? Il se mord la lèvre inférieure, caresse ses pectoraux velus - Sourire satisfait . Il encule, encule, encule ... Mes yeux se ... ferment...

Je rêve ?

Hurlement grave de jouissance me réveille, il s'affale sur moi haletant. Sa barbe contre ma joue. Ca coule entre mes cuisses. Il se lève. "Pop!" fait sa grosse bite en sortant de mon trou. Il s'essuie la queue. Il est musclé comme Hercule. Il vient d'abuser de moi. Pourquoi alors ai-je envie de lui faire plaisir? Il me regarde:

_ Ah! La truie se lève! Donne-moi ton tel pour quand je voudrai te fourrer à nouveau!

_ Je vous envoie un message avec mon prénom?

_ Oui Kehba!

Je sens l'emprise sur moi de son ton autoritaire. Je prends mon téléphone et envoie un sms sur le numéro qu'il me donne: "Bastien, votre Kehba". Aussitôt, je rougis de lui avoir envoyé cela. Qu'est-ce qui m'arrive? Tiens, j'ai deux messages.

Le premier de Sirus: "Encore un beau moment d'amour avec Aurélien. Sans protection mais no-souci tout s'est bien passé. Un rêve éveillé, humide :)"

Le second vient d'un numéro que je ne connais pas: "On est soit un Maître soit un chien. Vous et Sirus êtes des chiens. Désolé, j'ai choisi pour vous - Fuck you - Aurélien"

Il y a une photo. On y voit mon Sirus qui imite un chien qui fait le beau: debout sur les genoux, coudes pliés, nous montrant le dessus de ses mains, la langue pendante. En zoomant on peut voir, le long de ses cuisses, un filet blanchâtre et visqueux...

Il est clair pour moi qu'il n'est pas question que je finisse comme ça. Je dois rester sur mes gardes et prudent. Il y a autre chose qui est clair: ce pompier m'a sauvé la vie. (Comment déjà?) C'est normal que je le remercie. Avant de sortir du véhicule je lui demande:

_ Au fait, comment vous appelez-vous?

_ Mehdi

_ Vous m'avez sauvé la vie. Où puis-je vous faire parvenir quelquechose pour vous remercier?

_ Je t'enverrai un sms

_ Merci encore à vous, bonne après-midi

Je le quitte avec regret.

Le soir-même je reçois son message:

"Tu ramènes ton cul de suite Appt 26 - 3 rue Jean Jaurès - Villetaneuse"








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